L’ob­jec­tif prin­ci­pal de SOS Pri­ma­tes est d’ai­der le Cen­tre de Réha­bi­li­ta­tion des Pri­ma­tes de Lwi­ro (CRPL) en collec­tant des dons. Pour ce fai­re, nous par­ti­ci­pons à des con­fé­ren­ces, con­grès, ses­sions pra­ti­ques, orga­ni­sons des ren­con­tres, des tom­bo­las, assis­tons à des foi­res d’exposition et mar­chés, entre autres cho­ses. En para­llè­le, nous sen­si­bi­li­sons aux mena­ces aux­que­lles sont con­fron­tés les pri­ma­tes dans leurs pays d’o­ri­gi­ne et dif­fu­sons les tra­vaux menés par les cen­tres de sau­ve­ta­ge des pri­ma­tes à tra­vers le mon­de. Mais nous aidons éga­le­ment la com­mu­nau­té loca­le, com­me nous le détai­llons ci-dessous.

Cen­tre de Réha­bi­li­ta­tion des pri­ma­tes de Lwiro

Situé en Répu­bli­que Démo­cra­ti­que du Con­go, le CRPL abri­te plus de 90 chim­pan­zés et 100 sin­ges d’au­tres espè­ces qui pro­vien­nent du bra­con­na­ge et du tra­fic illé­gal. De même, il abri­te éga­le­ment tem­po­rai­re­ment d’au­tres ani­maux qui ont été con­fis­qués par les auto­ri­tés envi­ron­ne­men­ta­les (ICCN, Ins­ti­tut Con­go­lais pour la Con­ser­va­tion de la Natu­re), tels que des perro­quets, des porcs-épics, des tor­tues et des man­gous­tes, entre autres.

Pour com­pren­dre le pro­jet du CRPL, il faut men­tion­ner que la popu­la­tion loca­le, en l’ab­sen­ce de bétail domes­ti­que pour sub­ve­nir à ses besoins ali­men­tai­res, man­ge des ani­maux sau­va­ges qu’ils chas­sent dans la jun­gle (bush­meat) en se con­cen­trant sur des spé­ci­mens adul­tes, et que la pro­gé­ni­tu­re est des­ti­née au mar­ché illé­gal pour obte­nir de l’ar­gent supplémentaire.

Le CRPL est implan­té au sein de ce qui était un ins­ti­tut de recher­che et d’ex­pé­ri­men­ta­tion à l’é­po­que de la colo­ni­sa­tion bel­ge, et qui est actue­lle­ment le CRSN, Cen­tre de Recher­che en Scien­ces Natu­re­lles. Il est impor­tant de sou­lig­ner que le CRPL ne repro­duit pas les pri­ma­tes qu’il abri­te car son objec­tif est de con­ti­nuer à accep­ter les orphe­lins de la con­som­ma­tion de vian­de de brous­se et du tra­fic illé­gal. De même, il n’a­chè­te pas les ani­maux qui arri­vent, mais est des­ti­na­tai­re des sai­sies de l’ICCN, colla­bo­rant en cas de besoin, soit à des sta­ges de for­ma­tion pour les gar­des du parc, soit à la mise en œuvre de maté­riel pour eux. Diver­ses ONG inter­na­tio­na­les appor­tent leur sou­tien au CRPL, com­me vous pou­vez le voir en détail dans la sec­tion «Nos colla­bo­ra­teurs», ain­si que des ONG natio­na­les, par­mi les­que­lles nous sou­lig­nons l’ONG «Coope­ra» qui depuis 2006 a pris l’en­ga­ge­ment de gérer le CRPL. Actue­lle­ment, il exis­te un con­seil con­sul­ta­tif qui intè­gre tou­tes ces orga­ni­sa­tions, y com­pris SOS Pri­ma­tes.

Population locale

Le CRPL emploie 55 tra­vai­lleurs locaux qui reçoi­vent un salai­re et des soins médi­caux pour eux-mêmes et leurs fami­lles. C’est la maniè­re dont le pro­jet est valo­ri­sé par la com­mu­nau­té loca­le. De même, les fruits et légu­mes, qui sont la nou­rri­tu­re des pen­sion­nai­res du CRPL, sont ache­tés aux agri­cul­teurs locaux, de sor­te qu’il y ait un com­mer­ce de pro­xi­mi­té qui se réper­cu­te sur la popu­la­tion. De la même maniè­re, lors­qu’il y a des tra­vaux à réa­li­ser qui impli­que une aug­men­ta­tion spé­ci­fi­que de la main-d’œu­vre, com­me la cons­truc­tion ou la répa­ra­tion, entre autres, la popu­la­tion loca­le dans laque­lle se trou­ve le cen­tre est tou­jours pri­se en comp­te. Ce fai­sant, nous nous assu­rons que la popu­la­tion loca­le appré­cie et res­pec­te le CRPL et son tra­vail. Ces acti­vi­tés et d’au­tres, telles que le tra­vail édu­ca­tif avec les plus petits, repré­sen­tent un espoir pour la pro­tec­tion des forêts de la Répu­bli­que Démo­cra­ti­que du Con­go et de ses habi­tants, y com­pris les primates.

Heri Kwetu pour les personnes handicapées

SOS Pri­ma­tes colla­bo­re depuis sa créa­tion avec le Cen­tre Heri Kwe­tu pour la réha­bi­li­ta­tion des per­son­nes han­di­ca­pées, dans la capi­ta­le de la pro­vin­ce du Sud-Kivu, Buka­vu. Là-bas, Sœur Tere­sa Sáez de la Com­pag­nie de María, a créé un cen­tre où elle appor­te une assis­tan­ce médi­ca­le, sco­lai­re, pro­fes­sion­ne­lle et de sou­tien à de nom­breu­ses per­son­nes qui en font la deman­de, en par­ti­cu­lier les plus défa­vo­ri­sées. Des fem­mes souf­frant de divers han­di­caps tels que la poli­om­yé­li­te, des pro­blè­mes visuels ou audi­tifs, des muti­la­tions dues à des mines anti­per­son­nel et des viols, entre autres, fabri­quent des figu­ri­nes en tis­su afri­cain, en for­me de tra­vai­lleurs con­go­lais ou d’a­ni­maux. SOS Pri­ma­tes fait le com­mer­ce de cet arti­sa­nat en échan­ge d’un don, afin que nous atteig­nions un dou­ble objec­tif, aider le CRPL et Heri Kwe­tu. Si vous êtes inté­res­sé par les pro­duits arti­sa­naux men­tion­nés ci-des­sus ou souhai­tez plus d’in­for­ma­tions, contactez-nous.

Campagnes SOS Primates

En menant diver­ses cam­pag­nes, nous avons réa­li­sé les actions néces­sai­res pour les tra­vai­lleurs ou les pen­sion­nai­res du CRPL, ain­si que pour la popu­la­tion loca­le et les plus défa­vo­ri­sés. Nous avons envo­yé les uni­for­mes de tra­vail des soig­neurs du Zoo de Bar­ce­lo­ne à ceux du CRPL; ce qui, en plus d’a­voir du bon maté­riel pour les tâches de net­to­ya­ge et de désin­fec­tion, entre autres tâches qu’ils effec­tuent, repré­sen­te une éco­no­mie dans le bud­get annuel des dépen­ses fixes du per­son­nel du CRPL.

Un autre exem­ple est le Défi Soli­dai­re Prat Bike, où une équi­pe de cyclis­tes du club Prat Bike a par­ti­ci­pé à la «Alta Via Sta­ge Race», aidant à récol­ter des dons pour ache­ter des pré­pa­ra­tions en pou­dre pour les bébés du CRPL, et pour la sco­la­ri­té de 38 enfants sol­dats pen­dant trois mois.